Malgré sa petite taille, le Russkiy Toy ne fait pas oublié ses ancêtres terriers. C’est un petit chien très énergique et sûr de lui. Sa morphologie rappelle celle d’un terrier, par contre, sa tête est unique dans son genre. Compte tenu de sa petite taille toutes les autres caractéristiques assurent la fonctionnalité maximale pour la survie du chien.
Tout d’abord on remarque sa petite taille, mais contrairement au chihuahua il est haut sur pattes et il fait penser à un faon. L’élégance et la légèreté de l’ossature sont très importantes, mais doivent rester dans le domaine du raisonnable. Un Russkiy Toy n’est pas une crevette. Mais manque d’élégance et l’ossature trop massive sont un défaut. Comme la majorité des terriers, le Russkiy, s’inscrit dans un carré. Cette forme associé à une ligne du dos légèrement descendante, lui permet trotter et galoper pendant des heures sans fatigue et lui garantie également une très bonne capacité de sauter. Le format allongé provoque une augmentation de fatigue au galop. Le format trop court est encore pire car il mène à une modification de la légèreté au saut et donc une augmentation de risque de fracture. De plus le centre de gravité se trouvant rehaussé cela nuit à la coordination des mouvements en général. Un chien trop haut sur pattes sera handicapé pour garder l’équilibre sur les surfaces étroites telles que l’accoudoir du fauteuil ou du canapé. Cela mène à une augmentation de la probabilité d’une chute et donc d’un trauma.
Le dimorphisme sexuel n’est pas très développé. C’est expliqué par le simple fait qu’une femelle d’une taille moyenne à grande va avoir la largeur du bassin lui permettant une mise bas naturelle pour les fœtus de la taille physiologiquement acceptable. Une femelle de très petite taille a beaucoup moins de chance de faire une mise-bas naturelle. De plus les chiots nés à moins de 60-80g ont des chances de survie moindres.
Le Russkiy de moins de 21 cm au garrot ne devrait pas être utilisé pour la reproduction. Les Russkiy de moins de 18 cm sont en général stériles (ne laisse pas de descendance).
Les chiens plus grands que 26 cm sont très fréquents. Si le chien a une ossature légère et élégante, c’est tout-à-fait acceptable surtout chez une femelle. La taille jusqu’au 30 cm est tolérée, mais au-dessus le chien doit être disqualifié.
Spécificités du comportement
Un Russkiy n’est pas un chien qui passe sa vie sur un coussin, qui jette un triste regard de la poche de son maître en promenade et qui tombe dans les pommes à la vue d’un grand chien.
Non, c’est un vrai chien. Il doit être énergique, joyeux, amical envers les humains et très sur de lui (bien équilibré). De fois on peut rencontrer les animaux excessivement agressifs. Malgré que la petite taille rende ce chien non dangereux, l’agressivité doit être considéré comme inacceptable. Egalement inacceptable est la peur excessive qu’on peut de fois observer en exposition. Sans aucun doute la génétique joue son rôle dans le caractère du chien. Mais il ne faut pas oublier la socialisation et l’éducation qui jouent le rôle prépondérant dans le développement psychique du chiot. La plus grande erreur du propriétaire d’un Russkiy est l’isolement du chiot dans l’appartement. Dans ce cas les chiens sont privés de la joie de communication avec le monde, leurs congénères et les différentes personnes. Bien sûre dans ces conditions le développement psychique normal est impossible.
La tête
Le standard dit que la tête doit être petite. La petite taille de la tête du chiot facilite la mise-bas. Plus la tête des parents est grande plus le chiot a la probabilité d’avoir une grande tête. C’est une raison pour rechercher une petite tête. Le stop doit être marqué, mais pas aussi nettement comme chez le chihuahua. Le chanfrein doit idéalement être 1/3 de la taille globale de la tête et en aucun cas dépasser la taille du crâne au risque de perdre l’expression typique de Russkiy. Le chanfrein de moins d’un tiers est inacceptable car ne laisse pas de place pour la dentition complète. Il ne faut pas oublier qu’en observation le chanfrein a toujours l’air plus long que la réalité. Ceci est lié au fait que l’os occipitale de Russkiy n’est pas proéminant et la partie crânienne parait moins longue. En palpation on voit très bien que le bout sagittal de l’os occipital qui est en réalité le point finale du crâne est très petit et se trouve 1 à 2 cm plus loin que parait. La forme de chanfrein doit être pointue avec les lèvres sèches bien épousant les mâchoires. Le chanfrein volumineux en peu carré est caractéristique au chihuahua et non de Russkiy.
La partie crânienne est haute de profile arrondie, mais n’est pas large. En regardant d’en haut la tête a la forme triangulaire, d’où la différence principale avec le chihuahua.
Les oreilles de Russkiy est une des caractéristiques principales de la race. Le standard précise qu’elles doivent être grandes, dressés, droites et plantés haut. Si les oreilles ne sont pas plantées suffisamment haut, elles ne vont certainement pas être assez stables. Alourdies par le poil abondant chez le poil long, elles deviennent facilement semi-tombantes ou tombantes. Pour éviter cela on va rechercher l’implantation d’oreilles avec les bords intérieurs le plus parallèles possibles. Les oreilles doivent donc être grandes et hautes : la longueur de l’oreille doit représenter 1,5-2 fois sa largeur. Les oreilles petites en forme de triangle sont plus caractéristiques pour le spitz.
Dans le « look » de Russkiy à poil long les oreilles représentent la caractéristique la plus importante. Ce sont les oreilles qui définissent le « look » du Russkiy et qui attirent l’attention. A cause de cela on doit porter beaucoup d’attention à cette caractéristique. Un Russkiy avec les oreilles mal garnies ou tombantes avec une très bonne construction pourrait être champion, mais ne pourra jamais gagner « Best in Show ». Idéalement les oreilles doivent être très garnies et rester droites. En mouvement le chien les porte très haut comme un drapeau.
Vous pouvez consulter les standards de la race (ancien et nouveau) dans la rubrique "Téléchargement"